Martyre - Nadir

Tu m’aimes pas c’est pas réciproque

Moi c’est pire, je m’en bats les steaks

Voilà ce que mes récits procurent

T’as trop parlé quand il fallait s’taire

Ah c’est clair mais dans l’obscurité

Les pistons, les opportunités

Peu importe, tu libères pas les bonnes paroles

Les apports d’unité, les accords d’une idée

La gentillesse, c’est un plan B

C’est quand t’as usé toutes tes cartes

Quand l’univers veut te plomber

Quand t’as abusé et que le doute t'écarte

Tout va s'écrouler mais je relativise

Je repars à zéro, j’ai seum atypique

Car les génies sont forcément pacifistes

La tête dans la mélo, couleur magnifique

Je reconnais des fois l’odeur

Quand je sens ça, ça me fait trop peur

Je doute de l’existence de vos cœurs

C’est dur d'être gentil quand je vois vos gueules

Moqueur, je le suis, oui, c’est vrai

Auteur, je me fuis, le moteur se devine

Que des honneurs dans les hauteurs de ce business

Mon âme est ma seule richesse

Mon âme est ma seule richesse, mon beurre n’a que petite pièce

À part l’argent qu’est-ce qu’il reste, mon cœur accueille l’ivresse

À part l’argent qu’est-ce qu’il reste

Je n’ai que faire des détails, dans ce monde je suis un martyre

Ah si seulement j'étais d’taille, ah si seulement j'étais d’taille

Je n’ai que faire des détails, dans ce monde je suis un martyre

Ah si seulement j'étais d’taille, moi tout ce que je veux c’est partir

Je n’ai que faire des détails, je n’ai que faire des détails

J’aimerais retrouver ces sentiments enfantins

Quand vient le jour l’humain se change en pantin

Le cœur des hommes se transforme en engin

Dans les périodes sombres, moi je pense aux frangins

Je monte et je tombe et je compte les centimètres

Je fonde dans l’ombre, dans ce monde sanguinaire

Gronde tout en vitesse, fonce même en finesse

Je ponce et puis bondis des ronces comme ordinaires

À l’avenir je me contenterai de rester à ma place

J’ai connu des connards qui roulent des cônes et décalent

J’ai connu des jaloux mais je refuse de commettre l’amalgame

J’ai quitté l'école mais quand je décolle je les calme

Garde tes commentaires pour toi s’il te plaît

Car marre de trimer pour ça que je m'écarte

Beaucoup plus d’estime pour les femmes de ménage

Que pour les politiques et les puis les mares de médias

Personne ne le dit, mais nous nous haïssons

Nous détruisons la terre c’est de la magie sombre

Ironique, la façon dont nous agissons

Tu as faim tu repasses tu sens le parfum du repas

Mais bon à la fin tu repars quand c’est l’addition

Monde de putes

Les billets vivent, mais nous on se bute

Pour une once de butin, tu fonces plus

Que pour aider tes frères, encaisser les défaites

Enchaîner les excès, s’empresser d'être aimé

Se détruire dans l’ombre, baisser les bras

Rêver d’espoir et faire une rencontre

Que la mort t’enlèvera

Viens à ma porte, tend les bras